Printemps mort
Se sentir engluée dans une situation inextricable. Ne plus savoir que
faire pour s'en sortir et le pire peut être, ne plus avoir l'énergie
nécessaire pour en avoir envie.
Être prise dans une envie de s'anéantir, de disparaitre pour n'avoir
plus à faire face, n'avoir plus à supporter ces jours qui
s'additionnent, tous aussi déprimants les uns les autres. Le terme
déprimant n'est pas le plus approprié. Je devrai dire, sans espoir,
sans lumière, étouffant, mortel.
Chaque matin l'effort pour accepter d'ouvrir les yeux est plus grand et
arrive doucement le moment ou cet effort ne sera plus possible non plus.
Accepter l'idée de fuir tout cela, de disparaitre, cela devient de plus
en plus clair, de plus en plus évident, peut être de plus en plus
facile en fait.
Le gris l'emporte sur le printemps qui nargue sans pour autant rassurer.